Hayao Miyazaki signe avec Kiki la petite sorcière un film qui capture l’essence de l’enfance et de la découverte de soi. Sorti en 1989, ce long-métrage du Studio Ghibli suit les pas d’une jeune sorcière de treize ans qui quitte son foyer pour une année d’indépendance dans une ville côtière animée. Ce récit, adapté du roman d’Eiko Kadono, mêle enchantement quotidien et réflexions sur la maturité. Les éditions Glénat enrichissent la collection Ghibli avec trois ouvrages dédiés : l’art de, l’album du film et l’anime comics. Ces publications, parues le 3 septembre 2025, invitent à revisiter l’univers magique de Kiki sous des angles variés, des croquis préparatoires aux captures d’écran dynamiques.
L’art de Kiki la petite sorcière : un regard derrière les coulisses
Le volume L’art de Kiki la petite sorcière ouvre les portes des ateliers du Studio Ghibli. Ce livre, inédit en français jusqu’à cette édition, compile les esquisses, storyboards et illustrations originales créées par Miyazaki et son équipe. Les pages révèlent comment les paysages urbains inspirés de villes européennes comme Lisbonne ou Venise ont pris forme, avec des détails sur les choix chromatiques qui insufflent une lumière estivale à chaque scène.
Miyazaki, connu pour son attachement à la nature et aux machines volantes, y expose ses influences. Les dessins du balai de Kiki, simple mais emblématique, montrent des itérations multiples, des prototypes rudimentaires aux versions finales fluides. Les notes marginales du réalisateur commentent les défis techniques, comme l’animation des foules en mouvement ou les effets de vent sur les jupes des personnages. Ce document dépasse le simple recueil d’images ; il trace l’évolution d’un projet personnel pour Miyazaki, qui voyait en Kiki un miroir de ses propres doutes adolescents.

Les amateurs de design apprécieront les planches de décors : boulangeries croustillantes, toits pentus balayés par la mer, et marchés grouillants de vie. Chaque illustration porte la signature visuelle de Ghibli, avec des lignes délicates et des textures riches. Ce livre mesure 24 x 30 cm environ, relié en broché, et compte plus de 200 pages remplies de ces trésors visuels. Pour les collectionneurs, il complète idéalement les précédents art de comme ceux de Mon voisin Totoro ou Princesse Mononoké, tous chez Glénat.
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Les anecdotes de production qui humanisent le génie
Outre les visuels, L’art de inclut des entretiens courts avec les animateurs. On y lit comment Miyazaki insistait sur la réalisme des gestes de Kiki, comme son hésitation à enfourcher son balai pour la première fois. Ces récits ajoutent une couche narrative au film, expliquant pourquoi certaines scènes, comme la tempête qui endommage le balai, symbolisent la perte de confiance. Les fans y trouveront des réponses à des questions persistantes, telles que l’origine du chat noir Jiji, inspiré des compagnons félins de l’enfance de Miyazaki.
L’album du film : une plongée visuelle dans l’histoire
L’album du film Kiki la petite sorcière se concentre sur une retranscription fidèle du long-métrage. Ce recueil de 200 pages environ regroupe des captures d’écran haute qualité, couvrant l’intégralité des 102 minutes du film. Les images alternent entre plans larges des vols au-dessus de la mer et close-ups expressifs sur les visages, capturant les transitions subtiles d’émotions chez Kiki.
Ce format convient particulièrement aux lecteurs qui souhaitent revivre l’aventure sans le son, en se focalisant sur la composition des cadrages. Miyazaki excelle dans l’usage de la profondeur de champ, et l’album met en valeur ces choix, comme les arrière-plans détaillés de la ville de Koriko qui contrastent avec la solitude de Kiki. Les légendes succinctes sous chaque image rappellent les dialogues clés, sans spoiler l’intrigue pour les novices.
Par rapport à l’édition Milan de 2007, cette version Glénat bénéficie d’une résolution supérieure et d’un papier mat qui rehausse les couleurs vives des aquarelles. Il pèse autour de 1 kg, idéal pour une consultation sur table basse. Les jeunes lecteurs, dès 10 ans, y verront un album illustré engageant, tandis que les adultes nostalgiques y redécouvriront la tendresse du récit.

Pourquoi cet album marque une étape dans la collection Ghibli
Glénat positionne cet album comme un pont entre le grand public et les œuvres plus techniques. Il suit la formule réussie des albums précédents, comme celui du Voyage de Chihiro, en priorisant l’accessibilité. Les doubles pages centrales, dédiées aux séquences de vol, impressionnent par leur format paysage qui immerge le lecteur dans le mouvement.
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L’anime comics : le film en format manga
L’anime comics de Kiki la petite sorcière transforme le film en un volume unique de 400 pages. Ce genre hybride juxtapose des panneaux de captures d’écran avec des bulles de dialogues traduits en français. La narration suit fidèlement le script original, divisée en chapitres thématiques comme « L’arrivée à Koriko » ou « La crise du balai ».
Les amateurs de manga apprécient cette adaptation pour sa fluidité : les transitions entre cases imitent le montage du film, avec des splash pages pour les moments culminants. Jiji, le chat espiègle, vole la vedette dans plusieurs séquences, ses expressions faciales amplifiées par le format statique. Ce livre, broché et de taille standard (13 x 18 cm), se lit comme un one-shot, parfait pour les trajets ou les pauses.
Glénat a veillé à une traduction nuancée, préservant l’humour subtil de Miyazaki. Les notes de bas de page expliquent des références culturelles japonaises, comme les festivals d’été qui parsèment le récit. À 25 euros environ, il représente un rapport qualité-prix attractif pour les fans d’anime.

Les atouts uniques de ce format pour les passionnés
Contrairement à un manga traditionnel, l’anime comics conserve l’animation originale dans ses frames, offrant une fidélité visuelle inégalée. Les lecteurs peuvent ainsi analyser les détails oubliés, comme les motifs sur les pains de la boulangerie où Kiki atterrit. Ce volume clôt la trilogie en rendant le film portable et relisible à l’infini.
L’anime comics de Kiki la petite sorcière est disponible ici.
Comparer les trois ouvrages : un choix adapté à chaque lecteur
Les trois livres partagent un fil rouge : la célébration de l’indépendance de Kiki. Mais chacun cible un public distinct. L’art de attire les curieux des processus créatifs, l’album séduit les visuels purs, et l’anime comics plaît aux narratifs dynamiques.
Ouvrage | Prix approximatif | Lien Amazon |
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L’art de Kiki la petite sorcière | 24,90 € | Acheter sur Amazon |
L’album du film Kiki la petite sorcière | 17,90 € | Acheter sur Amazon |
L’anime comics Kiki la petite sorcière | 15,50 € | Acheter sur Amazon |
Ces ouvrages chez Glénat prolongent la magie de Kiki au-delà de l’écran. Ils rappellent que l’art de Miyazaki réside dans sa capacité à transformer le banal en extraordinaire. Que vous soyez novice ou aficionado, ces pages volent haut, emportant le lecteur dans un tourbillon de souvenirs et d’inspirations.